E.A.U
Notre Profession : lEnvironnement
Notre objectif : un Aménagement plus humain
Notre cadre daction : Le milieu Urbain et sub-urbain
E.A.U
cest aussi une équipe
Jeune et dynamique
- Virginie MARTIN 22 ans,
N°94114 Université de Paris VIII
Licence de géographie : Aménagement
- Jérôme DURANTEAU 22 ans,
N°116554 Université de Paris VIII
Certificat de Spécialisation : Ecologie
Deug de Sciences économiques
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Réaménagement dune carrière de gypse sur la commune de Livry-Gargan
I - INTRODUCTION
II - LE SITE
Par rapport à Paris
Situation dans la ville
Situation de la carrière
cartes
coupe topographique
III - LES IMPACTS SUR LENVIRONNEMENT
POLLUTION ET NUISSANCES
IV - LES SOLUTIONS
V - BENEFICE DU REAMENAGEMENT DU SITE
VI - LE COUT
VII - REMERCIEMENT
VIII - BIBLIOGRAPHIE
IX - INDEX
I - INTRODUCTION
Depuis des siècles, louverture de carrière a coïncidé avec le développement de la ville. Débordant toujours ses limites, la ville de Paris a repoussé vers lextérieur ces exploitations pour permettre lextension continue des habitations. Pour ce qui concerne la Seine St Denis, les seules exploitations souterraines de gypse (ou de pierre à plâtre) ont laissé des vides considérables dans le sous-sol qui occupent 482 ha de son territoire.
A lheure actuelle, le gypse est exploité uniquement à Vaujours (exploitation à ciel ouvert) et à Clichy s/s Bois (exploitation en souterrain). Toutes les autres carrières sont abandonnées.
Les formations gypseuses exploitées dans la région se présentent sous la forme de barres superposés (ou "masse") séparés par des barres marneux, le tout en couches horizontales.
La plus élevée dans la topographie, appelé "Première masse" ou "Haute masse" est aussi la plus épaisse. Son exploitation a souvent débuté à ciel ouvert mais laugmentation progressive des terrains de recouvrement a poussé les exploitations a passer très rapidement , dans chaque massif, à lexploitation en souterrain. Les galeries peuvent atteindre 17 mètres de hauteur.
Toutes ces exploitation souterraines ont été conduites suivant la méthode des "piliers tournés", destinée à laisser des piliers de soutien devant supporter la charge des terrains de recouvrement. Le volume de matériau exploité ne dépasse en principe pas 50% dans une carrière. Elle ont toutes été exploitées avant la parution des décrets du code minier de 1971. Leurs exploitants nont pu donc être assujettis à des mesures de réaménagement telles que limpose la loi depuis cette date.
Or, le gypse est un matériaux présentant 2 inconvénients importants :
Présentation du projet :
Le Projet consiste en la réhabilitation dune carrière en un espace revégétalisé conformément à la loi. En effet la réhabilitation du site à pour but de transformé une carrière de gypse partiellement souterraine en en parc pour la ville de Livry-Gargan. LOuest Parisien manquant despace vert la ville cherche des espaces libre. Le site nétant pas complètement constructible, investissement de consolidation lourds. Il est nécessaire de préciser que la commune de Livry-Gargan nen est pas a son premier frontis.
Le frontis est caractéristique a lexploitation souterraine du gypse. Linfiltration permise par lexposition à lair du gypse entraîne la dissolution de celui-ci. La dissolution du gypse produit dans des délais plus ou moins long leffondrement du toit par plaques. Une fois que le toit trop fin le poids des masses supérieurs par le jeux des forces conduit inévitablement à la rupture du toit. On a ensuite une sorte de sablier géant dans lequel toute la terre autour est entraînée (cf : voir schéma page suivante).
LE FRONTIS
II - LE SITE
Présentation cartographique
Situation de la ville de Livry-Gargan par rapport à Paris
Le POS (plan doccupation des sols), classe toute lexploitation actuel de gypse en zone Nd. Cela signifie que lexploitation de gypse y est possible mais quaucun construction nouvelle nest possible, seul lamélioration des constructions existantes est autorisé ainsi que les installations techniques directement liées à un services publiques.
CONTRAINTES REGLEMENTAIRES POUR LA VILLE
De plus cet espace est mentionné en gisement de gypse protégé avec une servitude de protection des espaces boisés.
Les terrains de ce secteur situés hors agglomération font partie de la ceinture verte de la région parisienne inscrite au projet de révision du S.D.A.U. (Schéma Directeur dAménagement et dUrbanisme) dIle de France de 1980.
Cette ceinture doit permettre un aménagement des franges urbaines pour préserver les espaces naturels en arrêtant le mitrage insidieux en sappuyant sur les secteurs les plus vulnérables.
=> Sa fonction principale est de maîtriser le front urbain, de protéger lagriculture et de promouvoir les aménagements liés aux loisirs.
(Etude IAURIF= croissant vert, septembre 1978, ceinture verte Janvier 1981).
Le POS (Plan dOccupation des Sols), classe toute lexploitation actuel de gypse en zone Nda. Cela signifie que lexploitation de gypse y est possible mais quaucune construction nouvelle nest possible, seule laméliorarion des constructions existantes est autorisée ainsi que les installations techniques directement liées à un services publiques.
Situation de la carrière
La carrière est relativement petite et divisé en deux partie respectivement de 14ha à ciel ouvert et de 32 ha en galeries avec une hauteur maximale moyenne de 15 mètres. La carrière se situe à la limite du Parc Georges Pompidou entre les zones nommées Le Chatinet et La Glaisière.
Vue en trois dimensions :
Comme les photos le montre très bien la formation végétale de la zone est principalement formé de ligneux, bien que relativement jeune, certain plants peuvent dépasser les 15 m de hauteur.
Les espèces représentés sont courantes à la région, on retrouve par ailleurs les mêmes espèces que dans le parc Georges Pompidou.
Les différentes espèces darbres que lon trouve sont constitué principalement par des frênes, des érables et des saules. La végétation basse est par contre très représentative des variété de plantes rudérales.
Le seul fait anormal est létrange état de lensemble des Budleya qui semble tous malades, tout desséché, alors quils ont une couverture foliaire importante toutes les fleurs sont desséchées alors que nous sont en floraison, fait étrange dautant plus que ces plantes sont normalement très résistantes, aucune autre espèces de plantes ne paraît touché, donc la qualité du substrat peu être exclu bien quune analyse des sols serait une bonne chose
III - LES IMPACTS SUR LENVIRONNEMENT : POLLUTION ET NUISSANCES
Le risque de mouvement de terrain du site est non négligeable étant donné létat de la mine. En effet lexploitation du site assez ancienne est caractérisé par une exploitation souterraine irrégulière et sur le style quinconce. Le pilier de soutènement montre par leur irrégularité une réel fragilité. Bloquer le processus de vieillissement d'une carrière consiste a remblayer les vides résiduels d'exploitation. Les poutres de soutènement en bois ne joue plus aucun rôle, par ailleurs il est important de noter que le gypse à plâtre de cette mine est particulièrement tendre et seffrite très facilement.
Le gypse contient pas deau sinon il se dissous, il forme donc une substrat étanche propice à la formation de retenu deau. le comblement de la partie ouverte nécessitera un tassement important, car le gypse retenant leau en surface ; leau sécoulera vers cette zone. Cette partie sera normalement recouverte de terre végétale, le risque de formation plus ou moins boueuse en dehors de lété est non négligeable.
Deux solutions sont possible : Un drainage du site ou la formation dun petit plan deau.
En faite la carrière dans ça partie souterraine peut être considéré comme relativement sèche avec seulement un point dinfiltration deau. Les parties les plus sensible se trouve près des bouches de ventilations et au niveau des entrées.
LES CONTRAINTES NATURELLES DE REMISE EN ETAT
La physionomie actuelle originelle du site détude est celle dune croupe formée dun large plateau chatant sous sa périphérie avec une perte de lordre de 25%. Le projet doit de se rapprocher au mieux de cette composition topographique.
Les pertes du terrain devront concilier différent objectifs. Elles doivent être assez faibles pour favoriser linfiltration des eaux pluviales sur place et éviter leur transport vers les zones urbanisées de Vaujours et Livry-Gargan. Elles doivent éviter les concentrations des écoulements des Talwegs ou des cuvettes daccumulations, et favoriser une bonne répartition du ruissellement.
La RD 129 ou ancienne route stratégique constitue la ligne de crête du massif lAulnay. Ce repère topographique devra être mis en valeur.
Le reboisement prévu compensera très largement les hectares qui auront été défrichés au total sous lensemble du site depuis le début de lexploitation du gypse.
Les essences choisies permettent une intégration du périmètre dans lensemble de la ceinture verte. Le site de Vaujours prolonge la foret de Bondy, doù son importance dans laspect Régionale du Croissant vert.
La réussite des plantation implique de porter une attention particulière à la quantité des matériaux à mettre en place pour le recouvrement superficiel de remblais.
Un soins tout particulier devra être porté sur les produits de comblement pour deux raisons essentielles qui on un impact économique réelle.
La première est la facilité douvrage et la stabilité dans le long terme
La facilité de comblement par une granulométrie approprié entraînera une baisse des coups des travaux.
La deuxième est nécessaire pour une futur exploitation du site. En effet on constate que certain site destiné à devenir des parcs paysagers entraîneront de grand risque pour les visiteurs, notamment pour les enfants, Car comme dans le cadre de lexploitation de Gonesse on constate un grand nombre de déchets potentiellement dangereux, principalement des morceaux de verre et tous type dobjets en métal. Il faudra donc porter un soins tous particuliers au déchets dans les 2 à 3 mètres de comblement superficielle.
Les déchets inerte (industrielle) pose le problème surtout si la granulométrie est trop élevée davoir des propriétés mécaniques spécifiques créants un tassement asymptotique. Cela a pour effet de créer des ruptures, phénomène facilement observable dans les site de comblement à ciel ouvert, les trou ainsi crée représente un réel danger pour les visiteurs. Par ailleurs ces tassements entraîneront la formation de vide. Il faut donc prendre soins deffectuer un tassement mécanique de manière régulière lors du comblement.
La technique de coulé de béton nest pas une solution conseillé, car elle invalide définitivement le site de manière biologique et mécanique, si des travaux souterrains sont nécessaires à lavenir par exemple. Une autre possibilité consisterai a combler la partie supérieur du remblai souterrain par le versement dune boue par la surface :
Pour cela on utilise de la terre de décharge en déversants par voie semi-humide dans les forages de gros diamètres (8 à 1200mm). Le matériaux se met en place par simple gravité du faite de la fluidité des produits
Limpact sonore dune exploitation minière est non négligeable. En effet, depuis le début du comblement, le va et vient des camion est permanent.
Les travaux de remise en état du site influera de manière limité sur lenvironnement local notamment au niveau sonore du faite quil y a déjà un trafic de poids lourds
Poussière de gypse provoque la formation dun fin dépôt, qui se remarque surtout la ou il y a passage dair comme les bouches daérations ou les cadres des fenêtres.
IV - LES SOLUTIONS
Le cadre déjà partiellement végétalisé de la zone limite déjà naturellement les nuisances visuelles et sonores.
Un simple contrôle de la surface de la zone lors de son remblaiement permettra de limiter les risques sanitaires dont le carriers en temps que responsable des travaux porterait lentière responsabilité.
Les coûts de revégétalisation peuvent être réduit par lapport dune bonne couche de terre végétale favorisant la reprise des arbres et autres plants dans les zones actuellement découverte (route et entrée des carrières. Lintérêt dune bonne terre végétale est sa richesse minéral et surtout le faite quelle soit ensemencé notamment de certain champignon qui sont nécessaires à la survie des ligneux.
Les coûts peuvent être limité par le choix de plantes rustiques qui permettent de diminuer le nombre de plants nécessaires et les coûts nécessaire pour éclaircir les plantations. En effet si de nombreux plants sont fait cela limite leurs croissances, il faut donc prévoir un espace correcte entre chaque plant. Une enquête de terrain à permit de montrer que le taux de réussite de revégétalisation passé est bien supérieurs au espérances
PERSPECTIVES DE REAMENAGEMENT DE LA CARRIERE
Cet ensemble sous muré encore visitable se divise en deux parties.
Dune part celle exploitée en deuxième masse et celle exploitée en haute masse.
- La deuxième masse pourrait être foudroyée et remblayée par les terres de décharges.
- La haute masse, quant à elle, pourrait être soit remblayée par dessous à laide de terres de décharges de chantiers de construction, soit par foudroyages et remblaiements.
=> Ces terrains étant boisés la technique de remblayage par dessous aurait lavantage de préserver le bois déjà existant détruit par le foudroyage.
Toutefois, le foudroyage permettrait un remodelage du relief suivant un nouveau profil.
La remise en état doit cependant être assez souple afin de pouvoir sadapter aisément à une évolution ultérieure de la vocation du site.
La remise en état insiste sur les aspects suivants:
* Le plan de remodelage du site en fin dexploitation est élaboré en fonction dune réflexion paysagère.
- respect de la physionomie de la Butte du massif de lAulnay.
- perspective depuis la frange urbaine.
- caractéristique pittoresque de la route stratégique.
* Le contrôle du régime des eaux de surface et souterraine
* Ladaptation du site au projet de la ceinture verte
* Priorité à la remise en état des abords de la carrière
Le Projet :
Un nouvelle espace vert accessible au public ne doit pas signifier l'accroissement du Parc Georges Pompidou dans le même schéma, mais plutôt par une différentiation du site entrant plus dans le prolongement de la forêt de Bondy. Cette différentiation doit se traduire par laménagement de parcours pédestre et de remise en forme ainsi que des piste pour vélo sillonnant le site.
Lintérêt de la préservation du site passe surtout dans son aspect peu commun à la région. En effet la formation haute est complété par une formation végétale basse et grimpante, rappelant à l'esprit une image de jungle. La préservation de la partie découverte forme un peu une sorte de falaise. L'aspect esthétique qui en ressort est cette ambiance de monde perdu pas désagréable du tout. Une fois les travaux de comblement effectué, la route interne n'aura plus de raison d'être. Celle-ci permettra de former des zones herbeuse permettant au public de se reposer.
La végétation basse actuelle devra être maintenu et compléter par des graminées. Ces espaces permettront l'implantation d'une faune notamment d'oiseaux. Le site est globalement curieux, car il se traduit bizarrement par un très faible peuplement animal. La faune est très peu présente dans l'ensemble de la zone. Cette situation semble dû à la faible capacité de production alimentaire de la zone. En effet les arbres fruitier sont peu représenté de même que les graminées. Les seule grande zone découverte sont principalement constitué de pelouse rase du Parc G.P.
Le flan gauche collecte les eaux de pluie, le surplus d'eaux s'écoule et se retrouve au niveau de la petite batise au centre du site. Le flan droit voie ses eaux de pluie plutôt collecté sur le bord droit de la route. Les 2 réseaux pourrait être plus relier, cela permettrai ainsi la formation d'une zone plus humide permettant le développement de nouvelles espèces végétale de zone plus humide et plus propice au développement de la faune.
Le maintient d'une végétation dense permettrai en plus de limiter l'implantation; des lapins sur le site, car une végétation basse et les matériaux de comblement relativement meuble des sites sont des éléments déterminant du développement exponentiel de cette espèce dans toute la région.
Lautre possibilité consisterait à combler la partie à ciel ouvert pour respecter la pente naturelle du massif.
V - BENEFICE DU REAMENAGEMENT DU SITE
Le réaménagement du site complétera lensemble formé par le grand Parc Georges Pompidou et la forêt de Bondy confortant le caractère et limage agréable de la ville dans la région.
concernant les riverains dune manière général cela change peu de chose car cette carrière nest plus en activité depuis un certain temps déjà, par contre le réaménagement du site entraînera de manière certaine une hausse foncière mais de manière limité car cest laccès au transport en commun notamment le RER qui joue un rôle prépondérant au niveau foncier. La foncière permet de déterminer de manière relativement bonne lattraction du publique pour certaine zone.
VI - LE COUT
Létude a nécessité 45 heures de travail
- Frais de personnel toute charges comprises : 9787,50 F
- Frais divers évalué à : 341,60 F
- Soit un total de : 10129,00 F
VII - REMERCIEMENT
VIII - BIBLIOGRAPHIE
IX - INDEX
DE LEXECUTION DES TRAVAUX DE RECHERCHE
ET DEXPLOITATION DE MINES.
Les dispositions de larticle 108. Al.1 abrogé par L. no 70-1 du 2 janv. 1970 permettent aux carriers dexploiter de manière souterraine des mines de gypse, notamment dans la commune de Livry-Gargan. Ce titre exceptionnel actuellement oblige donc le carrier a prendre des dispositions préventives pour la préservation du site.
Dans le cadre de larticle 79, les carriers sont soumis à la préservation du site, notamment au niveau de " la sécurité.. et la salubrité publiques ". Cela signifie quil faut prendre en compte les problèmes liés au ruissellement de leau créant des risques deffondrement et de pollution des eaux souterraines. En effet, leau agit comme un solvant sur des matières calcaires ; et la percolation de leau au travers de sols pollués peut entraîner la dégradation de la qualité des eaux souterraines. Selon larticle 84, lexploitant a lobligation de laisser le site libre de toute matière polluantes. A ce titre létude denvironnement portera essentiellement sur les points cités ci-dessus qui sont : les caractéristiques physiques et chimiques du site.
79. (/.. no 94-588 du 15 juill. 1994) Les travaux de recherches ou dexploitation dune mine doivent respecter les contraintes et les obligations afférentes a la sécurité et la santé du personnel, a la sécurité et la salubrité publiques, aux caractéristiques essentielles du milieu environnant terrestre ou maritime, a la solidité des édifices publics et privés, a la conservation des voies de communication, de la mine et des autres mines, et plus généralement aux intérêts de larchéologie et aux intérêts énumérés par les dispositions de larticle 1er de la loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques, de larticle 4 de la loi du 2 mai 1930 ayant pour objet de réorganiser la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque, de l article ler de la loi no 76-629 du 10 juillet 1 976 relative a la protection de la nature, et de larticle 2 de la loi no 92-3 du 3 janvier 1992 sur leau ainsi quaux intérêts agricoles des sites et des lieux affectes par les travaux et par les installations afférents a lexploitation.
Lorsque les intérêts mentionnes a lalinéa précèdent sont menaces par ces travaux, lautorité administrative peut prescrire a lexplorateur ou a lexploitant de mines toute mesure destinés a assurer la protection de ces intérêt dans un délai déterminé.
En cas de manquement a ces obligations a lexpiration du délai imparti lautorité administrative fait procéder en tant que de besoin doffice à lexécution des mesures prescrites, aux frais de lexplorateur ou de lexploitant.
79-1. (L. no 94-588 du 15 juill. 1994) Tout exploitant de mines est tenu dappliquer a lexploitation des gisements les méthodes confirmées les plus propres a porter au maximum compatible avec les conditions économiques le rendement final de ces gisements, sous réserve de lapplication des dispositions de larticle 79. En cas de non-respect de cette obligation, lautorité administrative peut prescrire a lexploitant toute mesure destinée a en assurer lapplication.
Dès que l exploitation risque dêtre restreinte ou suspendue de manière a affecter léconomie générale de la région et du pays, lautorité administrative, après avoir entendu les concessionnaires, en rendra compte au ministre chargé.
84. (L. n° 94-588 du 15 juill. 1994) Le cas échéant lors de la fin de chaque tranche de travaux et, en dernier ressort, lors de la fin de lexploitation et larrêt des travaux, lexplorateur ou lexploitant fait connaître les mesures quil envisage de mettre en oeuvre pour préserver les intérêts mentionnes a larticle 79, pour faire cesser de façon générale les séquelles, désordres et nuisances de toute nature générés par ses activités et pour ménager, le cas échéant, les possibilités de reprise de lexploitation.
Dans tous les cas, lexplorateur ou lexploitant dresse le bilan des effets des travaux sur la présence, laccumulation, lémergence, le volume, lécoulement et la qualité des eaux de toute nature, évalue les conséquences de larrêt des travaux ou de lexploitation sur la situation ainsi créée et sur les usages de leau et indique les mesures compensatoires envisagées. La déclaration doit être faite au plus tard au terme de la validité du titre minier. A défaut, lautorité administrative reste habilitée au-delà de ce terme à prescrire les mesures nécessaires.
Au vu de cette déclaration, et après avoir consulte les conseils municipaux des communes intéressées et entendu lexplorateur ou lexploitant, lautorité administrative prescrit, en tant que de besoin, les mesures a exécuter et les modalités de réalisation qui nauraient pas été suffisamment précisées ou qui auraient été omises par le déclarant.
Elle prescrit également, en tant que de besoin et dans les mêmes formes les travaux a exécuter pour préserver les paysages et pour répondre aux objectifs mentionnes aux articles ler et 2 de la loi ne 92-3 du 3 janvier 1992 sur leau et ce a due proportion des conséquences de lexploitation minière. Elle prescrit les mesures nécessaires pour préserver les intérêts agricoles des sites et des lieux affectes par les travaux et par les installations de toute nature réalisés en vue de lexploitation et de la recherche.
Lautorité administrative peut accorder a lexplorateur ou a lexploitant le bénéfice des dispositions des articles 71 à 73 du présent code pour réaliser les mesures prescrites par le présent article jusquà leur complète réalisation. Le défaut de réalisation des mesures prévues au présent article entraîne leur exécution doffice par les soins de ladministration, aux frais de lexplorateur ou de lexploitant.
La consignation entre les mains dun comptable public des sommes nécessaire à leur réalisation peut être exigée et, le cas échéant, recouvrée comme en matière de créance étrangère à limpôt et au domaine.
Lorsque les mesures prévues par le présent article ou prescrites par lautorité administrative en application du pr6sent article ont été réalisées, lautorité administrative en donne acte a lexplorateur ou a lexploitant. Cette formalité met fin a la surveillance des mines telle quelle est prévue a larticle 77. Toutefois, sagissant des activités régies par le présent code, lautorité administrative peut intervenir dans le cadre des dispositions de larticle 79 jusquà lexpiration de la validité du titre minier.
108. Al.1 abrogé par L. no 70-1 du 2 janv. 1970.
(L. n°67-1083 du 14dec. 1967) " Lexploitation des carrières souterraines de toute nature est interdite dans la ville de Paris et les départements des Hauts-de-Seine , de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, à lexception, dans le département de la Seine-Saint-Denis, des gisements de gypse situés a lintérieur du territoire des communes de Gagny, Livry-Gargan, Vaujours, Coubron, Clichy-sous-Bois, Montfermeil et Neuilly-Plaisance. "
Décret du 20 déc. 1979
La remise en létat des lieux comporte la conservation des terres de découverte nécessaires a cette remise en état, le régalage du sol et le nettoyage de lensemble des terrains. Elle peut comporter toute autre mesure utile et notamment la rectification des fronts de taille, lengazonnement, la remise en végétation des terrains exploites, la remise en état du sol a des fins agricoles ou forestières, le maintien ou la création de rideaux de végétation et le remblayage des fouilles dans des conditions propres a protéger la qualité des eaux.
Dans le cas de lexploitation de la carrière doit être conduite en milieu aquatique ou porterait sur les berges dune étendue deau, des mesures tendant au maintien du régime hydraulique et des caractères écologiques dudit milieu ainsi qua la protection de lusage et de la qualité de doivent être prescrites.
Les mesures prévues aux alinéas précédents sont déterminées, le demandeur entendu. En cas dinexécution de ces mesures par lexploitant, les dispositions de larticle 38 ci-dessous sont applicables.